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L’erreur d’identité peut sembler amusante, mais ce n’est pas toujours le cas.
Bien que les erreurs authentiques soient moins fréquentes que les vols d’identité proprement dits, elles se produisent et peuvent être dévastatrices pour les personnes concernées. Tout au long de l’histoire, il y a eu des exemples de personnes qui auraient bénéficié de vérifications d’antécédents, comme par exemple :
- Dans les années 1930, à Brookville, dans l’Indiana, un homme nommé Ralph Alsman a été arrêté 17 fois au total. Son crime ? Il ressemblait comme deux gouttes d’eau à l’infâme John Dillinger, avec les mêmes cicatrices.
- Joyce Ann Brown, une ancienne prostituée, a été condamnée à 25 ans de prison, dont neuf ans ferme, pour un meurtre commis lors du cambriolage d’une bijouterie. Le seul problème est que, bien qu’elle partage un nom avec la femme qui a loué la voiture de fuite pour le crime, elle n’est pas le tueur. En fait, même si elle avait un alibi pour le jour du crime, elle a quand même été condamnée sur la seule base de son nom !
- Au Canada, les autorités fiscales ont inscrit par erreur une femme sur la liste des personnes décédées et lui ont supprimé sa pension.
En Afrique du Sud, la corruption dans les services publics est si répandue qu’il existe un site web où les habitants peuvent vérifier s’ils sont « mariés » à des immigrés clandestins. Aux États-Unis, plus de 4 200 vétérans ont été répertoriés par erreur comme étant décédés.
Noms communs, visages similaires
Certains des cas les plus intéressants d’erreur d’identité à travers les âges ont été le résultat de noms similaires ou de ressemblances étranges, et bien que les archives modernes et les vérifications d’antécédents aient contribué à éliminer certains de ces cas, ils se produisent encore. Certaines personnes ont vraiment « un de ces visages » ou un nom si commun qu’il est facile de les confondre avec quelqu’un d’autre.
Cela peut arriver à tout le monde, et si vous prenez le temps de chercher votre propre nom sur Google ou Facebook, il y a de fortes chances que vous tombiez sur au moins une autre personne qui porte le même nom que vous !
Ce que vous pouvez faire
Si l’erreur d’identité n’est pas toujours malveillante, elle peut néanmoins constituer un problème majeur pour les employeurs et les autres organisations qui procèdent à des
vérifications d’antécédents
. Voici quelques moyens d’éviter la confusion et les erreurs :
- Si vous vérifiez les antécédents d’une personne portant un nom commun, vérifiez si elle a un deuxième prénom ou une initiale. Parfois, un peu plus d’informations peut faire toute la différence !
- Demandez toujours une copie d’une pièce d’identité avec photo délivrée par le gouvernement. Ils contiennent souvent des informations différenciées que vous pouvez utiliser pour déterminer si vous regardez le bon rapport.
- Pensez à demander une facture ou un compte récent au nom du demandeur. S’il paie des factures récentes à l’adresse qu’il vous a indiquée, il n’est probablement pas incarcéré ou ne vit pas dans un autre pays, ce qui permet d’exclure de simples erreurs !
- Faites très attention à l’orthographe. Si l’on omet le H de John, on peut aboutir à un Jon complètement différent, avec une histoire complètement différente.
- Dans certains cas, l’identification par les empreintes digitales ou d’autres méthodes plus précises peuvent aider à dissiper la confusion sur l’identité.
Les erreurs d’identité ne sont peut-être plus aussi fréquentes qu’autrefois, mais elles sont loin d’avoir disparu. Prenez un peu plus de temps pour saisir soigneusement les informations et contactez les candidats ou les prospects si vous trouvez quelque chose d’étrange lors de la vérification de leurs antécédents. Il y a toujours une petite chance que vous regardiez le rapport d’antécédents de quelqu’un d’autre !
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